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Bandelier, c’est de la bombe…

Nous traverserons de grandes pleines et, jauge oblige, nous devons faire le plein (malgré nos espérances, elle ne s’est toujours pas remise a fonctionner toute seule). Nous arrivons donc a Los Alamos qui paraissait être une grosse ville sur la carte. Et là, une ambiance plutôt bizarre, un passage de sécurité surprenant ou seul le conducteur, Pierrot sera contrôlé. Nous entrons dans ce que l’on appelle le National Laboratory. Nous devinons alors qu’il est clairement question de sécurité nucléaire et après s’être renseigné, nous sommes dans l’un des berceaux du projet Manhattan qui sonna la fin de la 2eme guerre mondiale.

Vite, nous sortons de la pour reprendre la route du National Park. Nous y entrerons en fin de journée, juste a temps pour un tour au visitor center et avoir une vue sur le canyon dans lequel il est niché. Nous dormirons au camping pour plus de facilté et etre en forme pour le lendemain.

Un reveil tardif plus tard (on ne vous cachera pas que de se réveiller tôt n’est clairement pas dans nos habitudes mais pas au-delà de nos objectifs), nous voici dans le parc. Les mots sont durs à trouver tellement ce que l’on découvre est beau. Nous sommes en fait au cœur d’une ancienne civilisation amérindienne appelée anasazy, qui avait décidé de faire leur maison a même la roche. C’est incroyable, raffiné. Il y a des échelles auxquelles on peut monter pour accéder à l’intérieur des maisons. Après une heure et demi de promenade au fond du canyon, nous décidons de prendre de l’altitude et de grimper le long d’une des parois. Une fois en haut, cela nous donne une vue d’ensemble et sur l’ingéniosité des anciens habitants pour en exploiter les falaises.

On reprend la route pour le petit pueblo de Abiquiu et ses environs aux paysages rocailleux qui ont inspirés Georgia O’Keeffe dans son œuvre. Mais avant ça, on s’arrête à White rock pour admirer le point de vue, tout simplement grandiose, le ciel et les paysages s’affrontent pour nous en mettre plein les yeux.

Nous arrivons presque de nuit dans la région d’Abiquiu et mettons un peu de temps à trouver un endroit où dormir. C’est à la nuit tombée après 10 km de piste que nous trouvons un camping, à l’entrée un panneau nous accueille, Rattlesnake Area (serpent à sonnette)… nous mangeons sans sortir du camion et Pierrot ne dormira pas trop de la nuit (avec Agnès par la même occasion) avec une question en tête : Est-ce que les serpents à sonnette peuvent rentrer dans le camion et si oui comment les faire sortir sans se faire mordre ?

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